Etude de faisabilité pour un projet de prévention de la violence juvénile à Kinshasa

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L’initiative fait part du Fond de Consolidation pour la Paix finance par la cooperation allemande en RDC. L’étude de faisabilité a pour objectif d’identifier les initiatives pour prévenir la violence juvénile dans les quartiers défavorisés de Kinshasa en promouvant l’insertion socio-économique et le développement urbain. Ce projet sera implémenté par la KfW au nom du Ministère du Plan, avec un budget total attendu de 10 M€.

La logique qui sous-tend le projet est que la violence juvénile peut être prévenue en :

• Offrant aux jeunes venants de zones défavorisées des alternatives à travers les études et l’insertion professionnelle;
• Favorisant le développement des valeurs communautaires dans les quartiers défavorisés à travers la gestion participative des zones urbaines renouvelées par des nouveaux projets.

L’étude de faisabilité est articulée autour de 2 phases différentes:

• La première vise à collecter des informations et cartographier les activités criminelles, les formations, les opportunités de développement urbain et économique dans les zones identifiées.
• La seconde phase a pour objectif de dessiner une intervention participative incluant les mesures de soutien pour la formation professionnelle et l’insertion socio-économique, un soutien socio-psychologique et le développement urbain.

Type de services prêté

Les services apportés incluent:

• L’élaboration et la validation de l’identification de la méthodologie.
• Un desk review des documents
• L’organisation d’interviews avec les autorités nationales, locales et de quartier ainsi qu’avec les bénéficiaires pour évaluer la structure organisationnelle des gangs ;
• L’organisation de focus groupe avec les organisations de la société civile et les habitants des zones sélectionnées
• La visite des sites pour identifier les options pour des interventions de développement urbain
• La présentation et la validation de la stratégie d’intervention avec les autorités locales
• L’organisation d’ateliers pour identifier le niveau de participation dans les zones identifiées.