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« Quand un mur est humide, la peinture tombe, et en dépit de chaque nouvelle couche de peinture ajoutée, celle-ci s’effritera encore et toujours, jusqu’à ce que quelqu’un un jour décide de comprendre d’où vient l’humidité et y propose un remède efficace »
La République Démocratique du Congo (RDC) est un « mur dont la peinture ne cesse de s’effriter » ; le 7 novembre, les dirigeants nationaux ainsi que les grandes puissances étrangères se sont réunis afin de décider quelles « parties du mur » avait le plus besoin d’une couche de peinture. Il est prévisible que d’ici à quelques mois, voir quelques années, ils se réunissent de nouveau pour décider encore et toujours quelles parties du mur mérite un couche de peinture, et ainsi de suite, au fil des années, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien à peindre ou que quelqu’un ait la capacité de leadership suffisante pour régler les problèmes de fond. C’est le défi qui s’offre aujourd’hui à la RDC.
Jaume Guardans est avocat, consultant sur des projets de coopération internationale et il fut délégué de la Croix Rouge dans la région des Grands Lacs en 1998. Entre juillet et août 2008 il est allé en RDC afin de réaliser une mission d’identification du programme d’appui au secteur de la justice.
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